Mange-merde
Que vous soyez piéton, cycliste ou automobiliste, vous les côtoyez au quotidien.
Conducteur de mon état, c’est contre ces derniers que je jure le plus souvent, que ce soit lorsqu’ils sortent à une station service pour gagner une dizaine de places en plein embouteillage, lorsqu’ils remontent la bande d’arrêt d’urgence pour en gagner une centaine de plus, lorsqu’ils ralentissent à l’approche d’un feu tricolore pour le franchir in extremis (et vous contraindre à vous arrêter), lorsqu’ils vous piquent la place de parking que vous attendiez sagement avec votre clignotant, ou lorsqu’ils se garent sur une place handicapée.
Tant qu’ils ne provoquent aucun accident, ce n’est pas si grave que cela, me direz-vous. Et vous avez raison ! Ce qui est sûr c’est qu’à chaque fois qu’on peste contre ces odieux personnages, on ne peut s’empêcher de croire à nouveau au père Noël, ou plus exactement au mythe du policier qui les attendra au coin de la rue avec une grosse amende !
Mais ce qui m’embête le plus au final, c’est l’exemple qu’ils donnent car, soyons honnête, ils s’en sortent le plus souvent sans encombre, malgré l’énervement général qu’ils ont provoqué, et les éventuelles contaminations qu’ils ont provoquées chez des automobilistes habituellement aimables et bien élevés.
Et ces mange-merde remettent ainsi en cause tout ce que nous enseignons à nos têtes blondes sur ce qu’il faut faire et ne pas faire, parce que c’est la règle, et que sinon on sera puni. « Oui, mais papa, le monsieur il a fait n’importe quoi, mais il n’a pas été arrêté par un policier… »
Ouais, ils me font vraiment ch… suer ces conn… !
Mais qu’est-ce que ça fait plaisir quand ils se font prendre la main dans le sac par la maréchaussée… Si seulement ça pouvait arriver plus souvent !
Et une chanson en leur honneur !
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