A propos de The Expanse
Ayant succombé au chant des sirènes de la série The Expanse, je ne pouvais me résoudre à attendre un an pour connaître la suite de cette geste spatiale !
Comme la première saison relate les événements de la première moitié de L’éveil du Léviathan, j’étais assez impatient de connaître la suite de l’enquête de Miller, et des mésaventures de l’équipage du Rossinante.
Mais comme vous n’avez pas forcément vu la série, plantons un peu le décor !
Dans un futur éloigné, l’humanité a colonisé la Lune, Mars et la Ceinture d’astéroïdes (sans jamais sortir du système solaire). Mars ayant obtenu son indépendance, l’humanité est plus que jamais divisée. D’un côté vous avez les nantis originaires de Mars ou de la Terre (qui se tirent la bourre), de l’autre, les habitants de la Ceinture qui triment pour approvisionner tout ce petit monde. La situation serait probablement moins explosive, si certains Ceinturiens n’avaient pas créé un mouvement révolutionnaire pour « défendre » leurs intérêts.
Bien évidemment, le premier tome de cette série met en scène l’étincelle susceptible de provoquer cette guerre que tout le monde redoute !
Tout commence par un S.O.S. reçu par l’équipage d’un transport chargé d’alimenter les stations de la Ceinture en glace, et par la découverte d’un vaisseau fantôme dont les entrailles pourraient bien renfermer l’une des découvertes les plus retentissantes de l’Histoire.
Pendant que cet équipage s’efforce de survivre aux immenses pressions auxquelles ils sont soumis suite aux bourdes de leur officier (un peu trop droit pour faire face aux enjeux), on confie à un flic de la Ceinture la mission de retrouver l’héritière d’une grosse fortune, dont les parents souhaitent le retour.
Bien évidemment, tout ce petit monde se croisera, et sera même contraint de s’allier, car la conspiration qui agit en sous-main ne reculera devant aucun sacrifice pour les empêcher d’enrayer leur mécanique bien huilée.
En un peu plus de 600 pages, L’éveil du Léviathan propose une intrigue haletante où le contexte, les enjeux et la voix intérieure des deux protagonistes sont bien mieux présentés que dans la série TV. C’est donc un complément idéal de cette dernière.
Malgré le plaisir évident que j’ai pris tout au long de la lecture, une déception demeure : la fin. Plus j’y repense, plus je me demande ce qui a bien pu passer par la tête de l’auteur (un pseudo derrière lequel se cachent deux cerveaux) !
Malgré ce dénouement capillotracté, je ne saurais trop vous conseiller de vous forger votre propre opinion.
De mon côté, je vais vérifier si La Guerre de Caliban corrige le tir !
Pour information, contrairement à la série TV, l’intrigue ne suit à aucun moment ce qui se passe sur Terre, par le biais des tractations et enquêtes menées par l’espèce d’ONU créée par l’humanité.
A l’instar des romans Game of Thrones, les chapitres nous proposent tour à tour de suivre les événements par les yeux de James Holden (l’officier qui veut bien faire) et de Miller (le flic au bout du rouleau).
En ce qui concerne les libertés prises dans la série, elles n’ont aucune incidence réelle sur l’intrigue du roman (un officier pas encore second, un coup fourré au S.O.S., un personnage qui change de sexe, une ex-femme qui est toujours dans le coin, un partenaire qui veut apprendre le dialecte ceinturien et manque d’y rester, un ancien collègue qui aimerait rallier l’équipage quand tout tourne au vinaigre, etc.).
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