The 100
Dans la série « On m’en dit énormément de bien depuis longtemps, et je vais me faire ma propre idée », j’ai nommé The 100 !
Pour planter le décor, j’avais regardé le pilote à sa sortie en 2014, mais le côté survival avec Barbie et Ken dans le rôle titre ne m’avait pas franchement emballé. Je voyais ça à l’époque comme un croisement entre de la bit-lit et du survival, histoire de multiplier les chances de succès au box-office.
Abreuvés que nous sommes de séries de qualité, malgré les critiques dithyrambiques de quelques amis, j’avais donc passé mon chemin pour me concentrer sur True Detective, Boardwalk Empire, House of Cards, The Americans, Rectify, Halt and Catch Fire, Fargo, Vikings et Parks & Recreations.
Mais voilà, je suis curieux… trop vous dirons les mauvaises langues, et du coup, j’ai voulu savoir ce que Sandy, Gaël et Yno pouvait bien trouver à ce teenshow !
En grand malade que je suis, je me suis donc mangé la première saison et le début de la seconde. Et quand ai-je retiré ?
Une série assez rythmée où la découverte de cette Terre inhospitalière est immédiatement éclipsée par les relations et les rapports de force entre les survivants, qu’ils soient sur Terre ou dans l’espace. Il y a certes un peu de romance dans The 100, mais c’est vraiment annexe (et c’est tant mieux !). Le gros de l’affaire tourne autour des décisions qu’il faudra prendre pour survivre, et des crimes qu’il faudra commettre pour asseoir une autorité, et instaurer un nouvel ordre ! Cet équilibre déjà fort compliqué à trouver sera évidemment mis à mal par la faune locale, qui compte bien rester le seul et unique prédateur ici bas.
Entre nous soit dit, le visionnage du pilote de The 100 est vraiment insuffisant pour se faire une idée de l’intérêt de cette série, et de son potentiel ! Parce que l’intrigue évolue sans cesse, à grands coups de nouvelle faction ou secret. Bien que la saison 1 soit assez bien fichue, je trouve que c’est vraiment au début de la saison 2 que les choses sérieuses et les plus passionnantes démarrent. Le changement de rapport de force avec l’arrivée de deux nouvelles factions y est évidemment pour beaucoup, tout comme l’évolution psychologique de certains personnages, Clarke et Bellamy en tête.
En somme, une bien bonne série qui, par certains côtés, me fait penser à un croisement entre Jericho et Battlestar Galactica (mais en science-fiction, je préfère de très loin The Expanse !).
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