Tomorrow, when the war began
Ayant adoré la série anglaise Survivors en son temps (dont je n’ai toujours pas digéré l’arrêt même si la seconde saison bouclait un petit arc) et plus récemment la première saison de The 100, j’étais comme qui dirait condamné à regarder le pilote Tomorrow the war began.
Adapté de l’heptalogie de John Marsden, cette série australienne nous propose de suivre un groupe de lycéens parti en randonnée pour décompresser avant d’attaquer l’université ou le monde du travail. Amoureux, timides ou carrément insouciants, ils sont loin d’imaginer qu’ils vivent là leurs derniers instants de bonheur… Car, en leur absence, une puissance étrangère a envahi leur pays. Le retour à la réalité sera d’autant plus douloureux lorsqu’ils seront confrontés au premier camp de prisonniers !
A en juger par le seul pilote, Tomorrow the war began est une sorte de crossover contemporain entre Survivors, Jericho et The 100 (je ne sais pas pourquoi mais Ellie me fait beaucoup penser à Abby Grant de Survivors). Bien que l’on sache dès le départ qu’il y aura invasion, on se laisse quand même prendre par le ton guilleret des deux premiers tiers du pilote (qui génère une tension certaine dans un coin de notre tête) en se demandant ce qu’il adviendra de tous les personnages secondaires qu’on y croise. Même si on se doute que le groupe de jeunots finira par prendre le maquis, le pilote n’aborde pas ce sujet, et c’est tant mieux !
Une chose est sûre, contrairement à The 100, que j’avais condamné à tort dès son pilote, je vais donner sa chance à Tomorrow the war began (d’autant qu’il n’y a que 6 épisodes), car il y a du potentiel, et parce que j’apprécie les thèmes du survivalisme et de la résistance.
Edit : maintenant que j’ai fini la première saison, je peux vous confirmer tout le bien que je pense de Tomorrow the war began, dont l’ambiance se rapproche beaucoup plus de Jericho que de Survivors ou The 100, occupation oblige. J’aime beaucoup le parti pris de suivre des ados qui se posent encore beaucoup de questions pendant que leurs parents sont prisonniers des envahisseurs (lesdits parents ne s’en poseraient aucune si leurs enfants étaient derrière les barreaux). Les six épisodes prennent leur temps, et c’est tant mieux car j’aurais mal vécu qu’en quelques jours, nos jeunots deviennent des guérilleros accomplis !
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