Les rats ne font pas des chats
Ma fille a peur des rats et je ne comprends pas pourquoi.
Alors, pour démystifier un peu les choses, j’ai fait quelques recherches sur les légendes des signes du zodiaque chinois.
Car dans la famille, on a un peu de tout : un bœuf de terre (Laura), un cochon de feu (Martin), une chèvre de terre (madame) et un rat d’eau (votre serviteur).
Et ça tombe bien quelque part que j’ai le mauvais rôle dans cette histoire, c’est d’autant plus simple pour démystifier cette peur, qui n’a pas l’air non plus de la terroriser plus que ça.
Alors voilà, il y a fort longtemps, une grosse dispute éclata entre les animaux. Incapables de se mettre d’accord sur leurs places respectives dans la hiérarchie animale, ils se tournèrent vers l’Empereur de Jade pour qu’il tranche. Ce dernier organisa une course entre les animaux dont le classement attribuerait la place de chacun dans le cycle zodiacal. Pour ce faire, il désigna un arbitre (le cochon) et un messager pour veiller à ce que tous les animaux soient représentés (le rat).
Bien qu’en ce temps-là, le chat et le rat fussent bons amis, le rongeur voulait gagner à tout prix, raison pour laquelle il oublia « malencontreusement » de réveiller son ami le matin de la course. Et comme la course s’achevait par la traversée d’une rivière, le rat profita ensuite de la générosité du bœuf pour être porté entre ses cornes, ce qui lui permit de toucher la rive le premier grâce à un superbe saut qui prit le bœuf de cours. C’est ainsi que le rat devint le premier signe du zodiaque chinois et qu’il devint l’ennemi naturel du chat !
Quant au cochon, il sema une sacrée zizanie en plaçant le tigre et le dragon derrière le rat et le bœuf, avant que le coq et le lièvre ne prennent le relais bien malgré eux. Une fois la course terminée, le cochon alla tranquillement porter le classement des animaux à l’Empereur de Jade après s’être inscrit en tête de liste. Le puissant dieu ne fut malheureusement pas dupe, et pour punir le cochon, il le relégua à la dernière place du cycle zodiacal.
Bien évidemment, il existe une multitude de versions de cette légende. J’ai volontairement choisi celle qui me donnait le plus mauvais rôle. Le principal, c’est que les enfants aient adoré !
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