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Ce doudou que je n’abandonnerai jamais

C’est une journée comme les autres, vous marchez dans la rue, admirant les lieux sans manquer d’observer les particularités des gens qui déambulent autour de vous.

Vous êtes détendu, heureux.

C’est au moment où ce bâtiment disgracieux masque brusquement le soleil, qu’un frisson vous tire de vos rêveries.

Mais il est trop tard.

Car vous avez déjà franchi le seuil.

Bien évidemment, vous n’avez rien vu venir !

Mais, heureusement, vous connaissez le rituel qui vous permettra d’en sortir…

 

Pour faire écho à ma bafouille sur le plaisir de la lecture, je dois vous avouer une de mes principales faiblesses : je suis incapable de sortir d’une librairie sans avoir acheté le moindre livre.

Et avec le temps, j’ai compris que le problème ne tenait pas tant au lieu qu’aux livres eux-mêmes vu que ce phénomène se manifeste également sur les sites de vente en ligne.

La psychologie trouverait forcément une multitude d’explications à cette addiction. En ce qui me concerne, je n’en ai identifié qu’une poignée.

Pour commencer, j’adore l’objet, que je prend plaisir à toucher, sentir, lire et ranger.

Mais leur principale fonction est de me rassurer. Car, à partir du moment où je possède un ouvrage sur un sujet précis (le dessin ou la photographie par exemple), les informations, conseils et astuces qu’il contient balayent toutes les raisons que je pourrais trouver pour ne pas me lancer, le pratiquer ou pour arrêter de m’y consacrer.

Le seul souci, c’est qu’il existe une multitude de livres sur chacun des sujets qui me passionnent, ou sur lesquels j’aimerais me lancer. Du coup, mes offrandes au panthéon du livre se multiplient, et les arbres morts s’accumulent dans mon logis !

 

 

cedoudou



2 réponses à “Ce doudou que je n’abandonnerai jamais”

  1. Sandy dit :

    Et pour te venger du sort cruel qui s’acharne sur nous, pauvres lecteurs, tu fabriques donc des poupées vaudou en sucreries pour les cribler d’aiguilles ? Tu es un monstre, un MONSTRE !
    Cela dit, j’ai exactement le même problème que toi. J’arrive malgré tout à me faire violence, parfois, pour ne pas acheter TOUS les livres que j’ai envie de lire (dans un hypothétique futur où j’aurais le temps…) et pour n’en acquérir qu’un…
    Mais ça ne marche pas à tous les coups.

  2. R of CS dit :

    Je traduis du nivernais au français : « ça marche une fois sur cent »
    Exactement comme chez moi, Sandy !

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